Éthiopie
Circuits sur mesure
Considéré comme l’un des berceaux de l’humanité, l'Éthiopie fascine et émerveille les voyageurs depuis des siècles. Son histoire qui remonte à la légendaire rencontre du roi Salomon avec la Reine de Saba, est celle d’un peuple qui n'a jamais été colonisé.
A l’origine de la chrétienté, l’Abyssinie étale ses plateaux et ses paysages somptueux dans lesquels se nichent des églises vieilles de plus de 10 siècles. L'Éthiopie est une destination culturelle fascinante et unique en Afrique noire ; mais partir à sa découverte reste encore une « aventure » éloignée des sentiers du tourisme classique.
C’est un voyage rare et exceptionnel qui se déroule dans l’un des derniers recoins du monde, où les modes de vie n’ont pratiquement pas changé.
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Addis Abeba
« Nouvelle fleur » en Amharique, la capitale de l’Ethiopie porte bien son nom : une énorme ville en pleine mutation. Afin de bien cerner l’urbanisme de la capitale de l’Éthiopie, visitez Entoto. Cette colline, située au nord de la ville, culmine à 3200m. C’est de là, dit-on, que l’empereur Ménélik et sa femme, l’impératrice Taitu, décidèrent de l’implantation d’Addis Abeba. Après avoir aperçu une mince colonne de vapeur s’élever dans le ciel, ils se rendirent en cet endroit et y découvrirent des sources chaudes, ainsi qu’une fleur qui leur était jusqu’alors inconnue. Cet événement les décida à nommer leur capitale Addis Abeba.
La visite du Musée National sera l’occasion d’évoquer l’histoire de l’Éthiopie : de la célèbre Lucy (fossile humanoïde de 3.4 millions d’années) au puissant royaume antique d’Axoum ; des royaumes médiévaux gondariens aux règnes des empereurs Ménélik II et Hailé Sélassié. -
Axoum
Axoum a été classé au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Les légendes écrites dans le Kebre Nagast (Livre des Rois) racontent comment la ville d’Axoum, dès le 10ème siècle avant JC fût la ville où la reine de Saba résidait. Il est raconté que le fils de la reine de Saba et du roi Salomon a introduit l’Arche d’Alliance à Axoum et qu’elle y est jusqu’à ce jour conservée dans un sanctuaire. Longtemps avant l’époque du Christ, Axoum fut la capitale du règne des Axoumites, l’un des plus anciens empires africains et représentait alors un point crucial de connexion entre l’Afrique et l’Asie pendant près d’un millier d’années.
Visitez les stèles, des monolithes de granit datant de la période préchrétienne et décorées de gravures symboliques. L’une des sept stèles des temps anciens a été à Rome de 1937 à 2008. Mussolini s’en est emparé comme trophée après l’invasion italienne de l’Éthiopie.
Visitez aussi l’église de Sainte Marie de Sion. Il semblerait qu’une de ses chapelles abrite l’Arche d’Alliance. « Le Gardien », seule personne autorisée à accéder dans la chapelle est aussi la seule personne qui peut la voir, la gardant sous sa protection. Il y a aussi un petit musée qui contient les couronnes des rois éthiopiens et d’autres trésors. -
Awash
Le Parc National de l’Awash est l’un des plus beaux en Éthiopie. L’eau de la rivière Awash passe à travers une spectaculaire gorge. Le parc abrite 392 espèces d’oiseaux et de nombreux mammifères. L’Awash est le plus long fleuve de l’Éthiopie, il ne se lance pas dans la mer mais rejoint la dépression de Danakil près d’Assaïta et finit par donner naissance à une série de lacs.
Des basses plaines du parc situées à 750m d’altitude, s’élève le volcan Fantale, véritable figure emblématique de la région. Il culmine à 2007m d’altitude. Les tourbillons de vapeur qui s’échappent de son large cratère sont les réminiscences de son activité passée. Sur les flancs du volcan, des langues de lave noirâtre contrastent avec la broussaille verdoyante du parc. Chaque fragment de terre fertile est colonisé par la nature. Ce volcan est l’artisan de la physionomie du parc. -
Bahirdar
Découvrez Bahirdar par les gorges du Nil Bleu, paysages mouvementés, succession de plateaux et de descentes vers des fleuves et rivières. Faites une excursion aux sources du Nil bleu, qui, avec le Nil blanc, composent le grand Nil. Une marche d’approche de 45 minutes vous permettra d’atteindre le fantastique site de Tissisat (en amharique l’eau qui fume) et ses chutes vertigineuses.
Visitez ensuite le village Woyito où sont fabriqués les bateaux de papyrus encore utilisés de nos jours sur le lac Tana par les pêcheurs.
Lieu de recueillement, mais aussi refuge lors des invasions musulmanes, le lac Tana a toujours constitué un endroit hautement stratégique. Cette immense étendue d’eau a une superficie de 3500 km2. La visite de monastères datant du 16ème et 17ème siècle, disséminés au cœur d’une végétation luxuriante sera l’occasion de vous plonger dans une ambiance moyenâgeuse, loin des tumultes de la vie moderne.
Dans la presqu’île de Zeghie, visitez la belle église de la Miséricorde, un des plus remarquables exemples de l’architecture et de la peinture religieuse éthiopienne. Le prêtre qui officie en cette église est également le gardien de couronnes royales, témoignant de l’importance de ce lieu de prière depuis plusieurs siècles. -
Debark, Parc National du Simien
Debark est la seule ville à la frontière du Parc National du Simien. C’est de là que partent toutes les excursions, et ou l’on trouve de l’hébergement.
En amharique, Simien signifie « nord ». La route passe au-dessus des zones montagneuses à la beauté sauvage. Dans le parc, un grand nombre de sommets dépassent 4000 m et parmi tous, le plus élevé est le Mont Ras Dejen, à 4543 m au-dessus du niveau de la mer. Ces montagnes volcaniques ont été érodées par des siècles de pluies. Aujourd’hui, leurs sommets ont une couleur améthyste et possèdent des ravins profonds, toujours approfondis par les rivières. Dans le parc on peut observer les baboins gelada, les loups d’Abyssinie, quelques cervidés et rapaces impressionnants..Le massif du Simien et le parc national de 179km2 qu’il abrite en son cœur, font partie du Patrimoine Mondial de l’Humanité depuis 1979.
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Dépression du Danakil
Au nord-est de l’Éthiopie, une immense dépression sépare le pays de l’Érythrée. Ce désert volcanique est à 136,8 mètres sous le niveau de la mer. C’est le désert le plus chaud de la planète. La température varie entre 25 et 60 degré.
Une grande partie de la dépression est faite de sel. Tous les jours, des dizaines de caravanes de dromadaires font la route depuis Mekele, pour venir recueillir le sel. Les travailleurs (principalement des Afar), viennent casser des blocs de sel, les attachent sur le dos des bêtes, et rapportent le butin à Mekele à plus de 250 km de là.-
Village Ahmedila
En arrivant dans la dépression, on rencontre le peuple Afar qui contrôle la zone. Comme il n’y a aucun hébergement hôtelier dans la dépression, les gens du village Ahmedila acceptent volontiers les visiteurs qui veulent faire du camping. Pour y dormir, il faut toutefois apporter ; matelas, nourriture, eau… Une organisation à partir de Mekele est absolument nécessaire.
C’est aussi à l’entrée du village que vous paierez les permis de séjour pour le Danakil et l’escorte militaire, obligatoire dans cette région. -
Dallol
Le plateau volcanique du site de Dallol est une curiosité géologique d’une palette de couleurs incroyables; du vert au marron en passant par le jaune, le rouge ocre, le blanc… une véritable folie minérale. Ce phénomène est due à la forte présence de soufre, d’oxyde fer et de sel. Une promenade sur le site nous permet de voir des sources chaudes acides, des montagnes de soufre, des colonnes de sel blanc immaculé, de geysers gazeux et des petits lacs d’acide piqués de corniches de soufre jaune fluorescent.
Cette zone sulfurique est une incroyable œuvre de la nature. -
Volcan Erta Ale
Un peu au sud du site de Dallol, le volcan Erta Ale est occupé par un lac de lave permanent depuis le début du 20ème siècle. Le soir, ses éruptions constantes de feu orangé et de fumerolles noires, offrent un spectacle impressionnant.
Il est possible de s’en approché avec un équipe sur place.
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Gondar
Après les invasions musulmanes, qui dévastèrent le pays au 16ème siècle, l’empereur Fasilidas établit sa capitale à Gondar. La ville conserva ce statut jusqu’au milieu du 19ème siècle. De cette période glorieuse de l’histoire éthiopienne, vous pouvez admirer la cité impériale, où furent édifiés, entre le 17ème et le 18ème siècle, de nombreux monuments encore magnifiquement conservés : le château de Fasilidas, première construction, massive et puissante ; le château de Yasou 1er de forme élancée ; les châteaux de Bakka et de Mentouab ; le Palais de musique de David III ; le château de Qusquam.
Spectacle surréaliste que d’admirer ces constructions, d’inspirations européennes au cœur de l’Afrique. Il est vrai que les jésuites portugais furent présents à la Cour des Rois de Gondar durant le 17ème siècle. Ils s’étaient alors vus confier par le Pape la mission de ramener le royaume hérétique du prêtre Jean dans le giron de Rome. Pedro Paez, le plus illustre des jésuites échoua de peu et les éthiopiens demeurèrent orthodoxes, rattachés à l’église d’Alexandrie. Continuez votre visite par les bains de Fasilidas et visitez l’église de Debre Berhan Sélassié (Lumière de la Trinité). L’intérieur de Debre Berhan Sélassié est décoré avec de belles fresques, des angelots et des peintures. Il est dit que Debre Berhan Sélassié a été choisie comme lieu de repos final de l’arche de l’alliance. -
Hawzen
Hawzen est un village important de la province du Tigré (situé entre Mekele et Axoum). Il est stratégiquement très proche des églises du Tigré les plus spectaculaires comme Mariam Korkor Abouna Yemata ou Debre Damo. L’intérieur de l’église de Abouna Yemata est spectaculaire ! Ses peintures représentent les neuf saints syriens à l’origine de l’évangélisation de l’Ethiopie à partir du VIe siècle, dont Abouna Yemata, à qui est dédié cette église.
Prévoyez plusieurs jours dans le Tigré, les églises sont toutes plus belles et spectaculaires les unes que les autres. Faites route à travers les hauts plateaux du Tigré pour Yeha, un site sabéen qui a conservé un magnifique temple du 5ème siècle avant notre ère converti en église dédiée à Abba Afsé, l’un des neuf fondateurs mythiques du christianisme éthiopien. Puis, dirigez-vous vers le massif montagneux du Gheralta où est concentré le plus grand nombre de ces étranges monuments que sont les églises rupestres du Tigré. Visitez l’église Maryam Korkor, près du village de Korkor, une imposante église-caverne, difficile d’accès et décorée de rares peintures du 14ème siècle. Une vue superbe vous y attend !
Arrêtez-vous au village de Degoum, où se trouve un ensemble rupestre très ancien, composé de trois monuments. Puis, visitez l’église d’Abréha et Atsbéa, sans doute le monument le plus imposant de la région. L’église du monastère a été creusée en partie dans la falaise et en partie dégagée.
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Lalibela
L’ancien nom de la ville de Lalibela est le sanctuaire de Roha. Lalibela est une des villes les plus connues d’Ethiopie, pour ses onze incroyables églises taillées dans la roche, classées au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le roi Lalibela, au début du 13ème siècle, ordonna la construction de onze églises, taillées dans la masse du tuf. Ces églises, dont certaines sont entièrement monolithiques, furent édifiées du toit vers la base, à l’inverse des constructions classiques. Les bâtisseurs de ces édifices exceptionnels, tous différents les uns des autres, ont reproduit tous les détails architecturaux des églises d’Orient. Le site de Lalibela reproduit les lieux saints de Jérusalem, reliés par un système de galeries et de souterrains, répartis de part et d’autre d’un cours d’eau baptisé Jourdain. Visitez lepremier groupe d’églises, connue sous le nom de groupe des Eglises du Nord. « Bet Medhanialem » est la plus grande, soutenue par 72 piliers et héberge la croix en or de Lalibela. Prenez ensuite le tunnel pour aller de Bet Medihanialem à Bet Mariam. Dans ce tunnel se trouve un pilier dont on dit que Jésus-Christ s’y serait adossé quand il est apparu dans une vision du roi Lalibela. Visitez Bet Danaghel, une chapelle construite en l’honneur de nonnes martyres. Consacrez votre après-midi à la découverte de « Beta Amanuel », considérée comme la plus jolie église monolithique éthiopienne, de style axoumite, « Beta Merkorios », « Beta Gabriel et Raphael » et « Beta Abba Libanos » qui d’après les traditions, est une église dite construite en une seule nuit par Kebre Meskel, la femme du roi Lalibela, avec l’aide des anges. Enfin achèvez votre visite par la plus célèbre église sous forme de croix : « Beta Ghiorghis ».
Si vous avez du temps, visitez ensuite l’Eglise-cave de Yemrehanna Krestos . Situé à 42 km de Lalibela, il s’agit d’une église rupestre construite entre le 11ème et le 12ème siècle par le roi Saint Yemrehanna Krestos (le prédécesseur du roi Lalibela). C’est la plus belle église-monastère des environs de Lalibela, qui est un véritable chef-d’œuvre et joyau de l’art médiéval Éthiopien. Elle est bâtie en bois et en pierre sous une grotte. Dans le fond de cette grotte, plus de 5000 squelettes humains sont allongés sans couverture depuis plus de 700 années. L’arrière de l’église abrite aussi le tombeau du roi Saint Yemrehanna Krestos. L’église est une œuvre d’une grande élégance avec une architecture de style Axoumite. L’intérieur du sanctuaire est richement décoré : des piliers et plafond dans le couloir avec différents motifs et peintures avec la représentation d’animaux comme l’éléphant et le lion, surmonté d’une coupole sanctuaire.
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Mekele
Mekele est la capitale de la région du Tigré. C’est une ville agréable pour flâner dans les petits cafés à la mode, et on peut visiter le joli palais-musée de l’empereur Yohannes IV.
Mekele est une plaque tournante du sel venu du Danakil. Pour croiser une caravane de dromadaires lors de sa livraison, il faut se rendre tôt le matin au marché au sel, à la sortie de la ville, où quelques grossistes achètent la cargaison avant de la répartir en ville.Si vous allez dans la dépression du Danakil, ce sera de Mekele que vous partirez !
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Arbamintch
Nous voici maintenant au sud de l’Éthiopie dans la magnifique région d’Arbaminch et de ses lacs. Arbaminch est une ville paisible et très agréable, construite sur le flanc d’une colline. Elle comporte deux niveaux et offre une vue extraordinaire sur deux lacs de la vallée du Rift, les lacs Abyata et Chamo.
Une excursion en bateau sur le lac Chamo (parc faunique Nesh Sar) vous permettra de vous « promener » au milieu des crocodiles et hippopotames, qui cohabitent tranquillement avec les pélicans et autres aigles blancs.-
Ethnie Dorze
Découvrez, dans les montagnes environnantes, le village où vit le peuple Dorze. Leur village est accessible en voiture. Ils sont très accueillants et profitent de la visite des voyageurs pour partager leur culture, leurs chants et leur artisanat.
Une visite du village est aussi l’occasion d’évoquer l’importance pour cette ethnie pour l’Ensat, un faux bananier exploité des racines jusqu’aux feuilles. Élément central de la survie des Dorze, cette plante peut atteindre 8 à 9 mètres d’hauteur. On la trouve dans de nombreux pays, mais l’Ethiopie est le seul endroit où l’on en extrait un produit comestible. -
Ethnie Konso
La région montagneuse des Konso est caractérisée par de magnifiques cultures de millet en terrasses. Les Konsos pacifiques et bienveillants, sont divisés en 9 clans-villages autonomes. Chaque village a son prédicateur animiste et un totem distinctif d’environ 1 mètre de hauteur, bien placé sur les tombes de leurs ancêtres. Les Konso de chaque village sont liés par une culture commune et ne sont régis par aucune autorité tribale supérieure, ni par un gouvernement. Chaque village est autonome, administré par un conseil d’aînés. Les villages n’étant jamais éloignés les uns des autres, les habitants entretiennent des relations économiques et sociales.
Les femmes portent des jupes à volants colorées qui allongent avec l’âge et des cheveux tressés serrés couvert d’un foulard noir.
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La vallée de l’Omo
La vallée de l’Omo est située au sud du pays. Son nom vient de la rivière Omo, longue de 760 km, qui sillonne le plateau éthiopien. La vallée de l’Omo est célèbre pour ses gisements paléontologiques.
La basse vallée de l’Omo, autour du lac Turkana où elle se jette, est un site préhistorique classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1980.Outre ces gisements paléontologiques, la vallée de l’Omo est surtout connue pour les tribus d’agriculteurs et d’éleveurs semi-nomades qui y vivent. Ces populations perpétuent des coutumes ancestrales dans une région semi-aride où les conditions de vie sont difficiles. Les modifications corporelles (ainsi que la peinture corporelle, les scarifications et les coiffes végétales) sont des pratiques courantes de ces tribus.
Les villages de Jinka et Turmi offrent de l’hébergement basique aux voyageurs et permet de rayonner dans la région pour aller à la rencontre des ethnies.
Pour les rencontrer, il faut absolument être accompagnés d’un guide et nécessite un véhicule avec chauffeur, car les distances sont grandes et il n’y a aucun transports communs.-
Ethnie Hamer
Les Hamer sont des pasteurs semi-nomades; la majorité des 42 000 individus vivent dans l’une des régions les plus arides de la savane méridionale du sud-ouest éthiopien, entre les terres fertiles de l’est et les rives de l’Omo. Les Hamer se déplacent en groupe, avec leurs troupeaux de bovins, selon un itinéraire précis établi par leurs ancêtres au premier matin du monde. Ils logent dans des huttes ogivales de branchages savamment enchevêtrés qui résistent aux forts vents de sable.
Les Hamer ont un sens très développé de l’esthétisme corporel. Les femmes portent des habits en peaux de chèvre décorés de perles et de coquillages et plusieurs bijoux de cuivre récupéré d’anciennes balles de kalachnikov. Leur cheveux en « dread lock » sont enduis de beurre et d’ocre rouge. -
Ethnie Bana
Les Bana compte environ 35 000 individus. Ils pratiquent l’agriculture et complètent leurs besoins alimentaires par la chasse. Ils sont très semblables aux Hamer avec qui ils partagent la même langue. Les parures sont toutefois un peu différentes. Les hommes Bana se parent d’une coiffure d’argile agrémentée de plumes et les femmes enduisent leurs cheveux de beurre et les décorent avec des perles. Lors des fêtes rituelles, hommes comme femmes ornent leurs corps de peinture à l’argile ou à la chaux.
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Ethnie Dessanetch
En direction vers la ville de Jinka, tout près de la frontière du Kenya, on traverse le pays des Dassanetch, qui vivent sur les rives de l’Omo. Pour les visiter, il faut marcher sur une piste bordée d’acacias qui mène vers la savane de plus en herbeuse et désertique. Ils sont 24 000 individus répartis dans une région fertilisée par les inondations du delta de l’Omo et l’influence du lac Turkana.
La culture Dassanetch est un amalgame de petits groupes liés par un même langage et des traditions communes. En fait ils ont 22 appellations différentes et se répartissent en Ethiopie et au Kenya. Ils sont caractérisés par des vêtements aux ornements très lourds et élaborés avec des plumes d’autruches, et par leur peau très noire. -
Ethnie Karo
Le village Douss est en hauteur et offre une magnifique vue sur l’Omo. C’est là que vit la petite population de Karo, qui n’est que 1000 individus. Ils sont les plus sédentaires de la vallée, et construisent donc des habitations permanentes dans leur village. Ils cultivent le millet, le sorgho, les haricots, les bananes, le tabac, et vivent également de la pêche.
On les reconnait par leurs coiffures de fleurs colorées et par les décorations à la chaux sur le visage et le corps. -
Ethnie Mursi
C’est dans le Parc de Mago, sur les basses terres situées à l’Est de l’Omo, et à l’Ouest de la rivière Mago que l’on trouve le peuple Mursi. Le climat torride et les pratiques guerrières caractéristiques de cette population les ont préservés pendant longtemps de toute forme d’occupation et même de modernité. Le peuple Mursi est un peuple semi-nomade. C’est un des derniers peuples d’Afrique où les femmes portent encore des ornements labiaux et auriculaires en forme de disques plats dont l’origine et la signification ne sont à ce jour pas encore complètement élucidées. On les appelle communément les femmes-plateaux.
Ce n’est pas la seule parure de ces femmes aux cranes rasés, qui portent aussi de lourds colliers faits de coquillages et de perles, et des parures de tête faites avec des cornes de bovins. Par ailleurs, hommes et femmes portent aussi des scarifications sur les bras, le ventre ou la poitrine. Chez les hommes, ces scarifications figuratives commémorent un acte de bravoure qui inspire le respect de leur groupe. Les femmes arborent des scarifications symboliques sur les épaules qui constituent leur «carte d’identité» tribale.
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Ethiopie / nord
Jours | |
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1
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Arrivée Addis Abeba |
2
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Addis Abeba - Bahirdar |
3
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Bahirdar |
4
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Bahirdar - Gondar |
5
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Gondar - Debark |
6
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Debark - Axoum |
7
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Axoum |
8
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Axoum - Hawzen |
9
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Hawzen - Mekele |
10
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Mekele - Lalibela |
11
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Lalibela |
12
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Lalibela - Kombolcha |
15
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Kombolcha - Awash |
14
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Awash - Addis Abeba et départ |
Ethiopie / sud
Jours | |
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1
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Arrivée à Addis Abeba |
2
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Addis Abeba |
3
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Addis - Arbamintch (vols) |
4
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Arbamintch - Konso (peuple Dorze) |
5
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Konso - Turmi (peuples Hamer et Bana) |
6
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Turmi - Jinka (peuple Dassanetch) |
7
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Jinka - Parc de Mago - Jinka (peuple Mursi) |
8
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Jinka - Konso (peuple Konso) |
9
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Konso - Arbamintch - Addis Abeba et départ |
Ethiopie / nord et Danakil
Jours | |
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1
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Arrivé Addis Abeba |
2
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Addis Abeba - Mekele |
3
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Mekele - Ahmedila (peuple Afar) |
4
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Excursion dans la dépression du Danakil |
5
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Ahmedila - Hawzen |
6
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Hawzen - Axoum |
7
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Axoum |
8
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Axoum - Debark |
9
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Randonnée Parc Simien |
10
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Debark - Gondar |
11
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Gondar |
12
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Gondar - Lalibela |
13
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Lalibela |
14
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Lalibela - Addis Abeba et départ |
La meilleure période pour voyager en Ethiopie est d’OCTOBRE À MAI.
L’Éthiopie bénéficie d’un climat très variable. La saison des pluies, difficile à prévoir précisément, diffèrent selon les régions. Le nord est montagneux et certains sommets atteignent plus de 4000 mètres. Le sud est semi-désertique et aride.
Climat des hauts plateaux
Au nord, avec leur minimum de 1 800 m d’altitude, les hauts plateaux et Addis-Abeba ont un climat tempéré : l’air y est chaud et sec et la température tourne autour des 20 °C toute l’année. La saison des pluies s’étend généralement entre mi-juin et mi-octobre, même si la« petite » saison des pluies commence dès avril. Entre octobre et décembre, les paysages verdoyants livrent un spectacle magnifique.
Climat dans les basses régions du sud-ouest
Au sud-ouest du pays, les pluies tombent de mars à mai dans la vallée de l’Omo et de juin à octobre dans la région de Gambela, située le long de la frontière soudanaise. Dans cette zone tropicale au climat chaud et humide, les pluies rendent parfois l’accès aux pistes difficiles.
Climat de la vallée du Grand Rift
Dans la région des lacs de la vallée du Grand Rift, la saison des pluies précède de quelques semaines celle des hauts plateaux. À environ 1 500 m d’altitude, le climat y est doux, voire chaud, et humide lors de la saison des pluies.
Climat des zones désertiques
Si la plus grande partie du pays a un climat agréable tout au long de l’année, certaines zones désertiques sont à éviter. La région Somali, au sud-est, et le triangle d’Afar sont les régions les plus chaudes et arides du pays. Le désert du Danakil, dont les températures peuvent atteindre 50 °C, est à éviter entre mi-mai et novembre.
Janvier : RECOMMANDÉ
Février : RECOMMANDÉ
Mars : RECOMMANDÉ
Avril : RECOMMANDÉ
Mai : RECOMMANDÉ
Juin : RECOMMANDÉ (début des pluies)
Juillet : Non recommandé (mousson)
Août : Non recommandé (mousson)
Septembre : Non recommandé (mousson)
Octobre : RECOMMANDÉ
Novembre : RECOMMANDÉ
Décembre : RECOMMANDÉ
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