Blogue

Les 5 couchers de soleil de l’Inde Sacrée

Le premier couché de soleil que j’ai vu, c’est à mon arrivée à Delhi avec notre petit groupe sur le voyage en Inde Sacrée. Voyageur de 34 ans, petit sac sur l’épaule, je m’immerge dans le tourbillon de la Capitale de l’Inde, une symphonie chaotique de klaxons et d’épices. C’est le début de notre circuit organisé. Les rues fourmillent, débordent d’une énergie inarrêtable. La pollution danse dans l’air, mais entre les échoppes vibrantes et les regards curieux, la beauté émerge comme un lotus dans la boue. Au crépuscule, le ciel s’embrase au-dessus des minarets, offrant un coucher de soleil disharmonieux mais hypnotique. Un soleil fort et chaud se transforme lentement en une boule rouge qui descend à travers les toits rouillés et les temples centenaires qui se découpent contre ce spectacle divin. Delhi, éternelle contradiction, où la laideur et la splendeur s’entremêlent dans une danse inoubliable.

Le deuxième coucher de soleil marquant de mon voyage se cache dans la ville qui vient tout de suite après la capitale sur notre circuit minutieusement monté par les Routes du Monde. Après Delhi, notre voyage organisé en petit groupe nous amène à Rishikesh, là où l’Inde rencontre la spiritualité. Les ruelles débordent de vibrations positives, empreintes de la sagesse millénaire qui imprègne chaque pierre. Deux ponts, Lakshman Jhula et Ram Jhula, suspendus au-dessus du Gange sacré, connectent les mondes matériel et spirituel. Les gens, vêtus de couleurs chatoyantes, reflètent la diversité harmonieuse de cette cité paisible. Au crépuscule, les rives du Gange s’illuminent de lampes à huile, et les cérémonies du feu transforment l’atmosphère en un mélange enivrant de dévotion et de mystère. Le soleil, comme s’il respectait ce lieu béni, se retire derrière les collines, peignant le ciel d’oranges et de roses. Rishikesh est un endroit où le temps s’étire avec la méditation, où chaque coucher de soleil révèle la magie du Gange, porteur de spiritualité intemporelle.

Pour le suivant, j’admet que je dois tricher à mon propre jeu. C’est un lever de soleil, mais il en vaut vraiment la peine. Alors que notre petit groupe se fait réveiller bien avant les heures matinales, nous montons lentement aux hauteurs du Monastère de Menri, un sanctuaire mystique niché parmi les sommets himalayens. L’aube enveloppe l’architecture ancienne de ce lieu saint, les murs de pierre semblent murmurer des histoires anciennes. Des moines silencieux mais souriants, vêtus de rouge et de safran, glissent entre les ombres, porteurs d’une sagesse gravée dans leurs regards. Les montagnes de l’Himalaya, majestueuses sentinelles, se dressent en toile de fond, témoins silencieux de la quête spirituelle qui anime cet endroit. Le lever de soleil, une cérémonie céleste, colore le ciel d’une palette de teintes magiques, illuminant la spiritualité profonde de ce monastère. Cet endroit unique de notre voyage organisé, est un écho du divin parmi les pics enneigés, où chaque aube réveille l’âme et réaffirme la beauté intemporelle de la quête spirituelle.

Mon quatrième coucher de soleil est probablement un des préféré de circuit en inde. Après avoir quitté les Himalayas, nous sommes redescendu vers le magnifique Temple d’Or à Amritsar, un joyau spirituel qui s’embrase au coucher du soleil. L’architecture flamboyante se mire dans les eaux paisibles du bassin sacré qui l’entoure, créant une symphonie visuelle qui semble transcender le temps. Les fidèles, têtes couvertes par des turbans colorés, se recueillent avec une dévotion palpable. L’ambiance vibrante se marie à la quiétude du lieu, une harmonie rare. C’est un des points culminant de notre voyage de groupe. Les dômes dorés du temple semblent capter les derniers rayons du soleil, diffusant une lumière étincelante qui éclaire l’âme autant que l’horizon. C’est ici, sous ce ciel teinté de nuances chaudes, que la spiritualité prend vie. Le Temple d’Or d’Amritsar, témoin silencieux de prières et gardien de traditions, offre un coucher de soleil qui transcende la beauté architecturale pour toucher l’essence même de l’âme.

Je triche à nouveau pour le dernier, j’espère que mes lecteurs ne m’en voudront pas trop. Je crois qu’un coucher de soleil aurait été tout aussi beau. Mais les Routes du monde avaient une idée derrière la tête pour ce dernier arrêt de notre circuit organisé en Inde. Notre petit groupe de voyageurs est d’ailleurs très reconnaissant pour cette dernière surprise. Le Taj Mahal, comme beaucoup le savent, est un des lieux les plus touristiques au monde. Mais avec les privilèges spéciaux des Routes du Monde, nous avons eu ce monument de marbre pour nous tout seuls! C’est un moment magique qui m’a émerveillé. À l’aube, le site était un royaume silencieux, vidé de la foule diurne et devient un sanctuaire silencieux où l’histoire se raconte dans chaque reflet du soleil naissant. Les premiers rayons caressent l’architecture immaculée, dévoilant ses détails exquis. Le marbre prend vie, une toile d’ivoire sous le ciel rosé, rappelant l’amour infini de Shah Jahan pour Mumtaz Mahal. Un instant solennel, sans l’ombre d’une distraction, pour absorber la grandeur de ce mausolée empreint de passion. L’atmosphère, chargée de mystère et de quiétude, permet une contemplation sans entraves. Seul, face à ce chef-d’œuvre, le lever du soleil dévoile l’essence intemporelle du Taj Mahal, une poésie gravée dans la pierre, s’éveille dans la quiétude d’un matin inoubliable.

L’Inde, c’est le pays des couchers et des levés de soleil. Je ne suis pas un lève tôt, mais ces moments à me lever dans l’obscurité et rencontrer mon groupe organisé à l’accueil de l’hôtel, tous prêts à vivre la magie des Routes du Monde, sont dans mes plus beaux souvenirs de ce circuit Inde Sacrée. C’était un voyage en petit groupe, intime et personnel et je ne l’aurais pas vécu autrement. Je vous recommande fortement ce voyage organisé en Inde qui transcende tous les circuits touristiques habituels.

Partagez