Le Myanmar partage sa frontière avec cinq pays : La Thaïlande, le Laos, la Chine, l’Inde et le Bangladesh… Les influences affluent de partout. Les ambiances changent d’une ville, d’une région à une autre, les paysages, la culture, et les différentes ethnies abondent.
Le Myanmar est une toile colorée où y émergent une multitude de pagodes et de temples. Ces temples semblent faire l’amour avec les petites brumes du matin, quand il fait froid… On y retrouve les montagnes au nord, les grandes plaines aux terres rouges du centre, l’océan sur la côté ouest à Ngapali, tout à fait comparable aux plages de la Thaïlande mais sans l’invasion touristique… Et il y a le sud avec un grand Delta. Il y a les environs de Mandalay, un haut lieu de méditation avec son long pont de teck, ses moines, son immense calme. Ne cherchez pas les monastères, le pays en est un immense sanctuaire.
La quête financière a subjugué la Thaïlande et le Vietnam. Le Laos et le Cambodge sont aussi devenus des pays à la recherche de cette même quête d’abondance. Le Laos vient d’ouvrir son parquet de la bourse. Le Myanmar vient de rendre obligatoire le service militaire dès l’âge de 18 ans… (!!!)
La découverte de ce pays a embelli ma vie, renforcé mon amour de l’Asie et stimulé mon goût de voyager. La situation politique freine actuellement l’expansion de l’industrie touristique. Un très mal ou pour un grand bien ? Aller au Myanmar c’est comme regarder un pays par le trou de la serrure. Indiscrétion… Un secret encore bien gardé. Les gens y sont beaux, gentils, souriants, et discrets sur leur situation difficile. Ils n’en parlent pas, ou si peu, jamais dans un restaurant ou dans un lieu public. Ce pays est une pièce angulaire de l’Asie. Sans lui, l’Asie devient bien ordinaire (ce n’est pas une blague).
On compare difficilement deux pays. Des pays c’est comme les êtres humains, ce sont souvent des amis(es). Il n’y en a pas un pareil et on les aime pour des raisons différentes. Sans la différence, le voyage devient inutile. Les amis aussi. Mais l’unicité et la singularité, existent dans notre monde. Le Myanmar en est un bon exemple.
Le pays ferme ses frontières de façon aléatoire aux visiteurs. C’est la raison principale pour laquelle tous les guides de voyages ont un second emploi.
Les visiteurs sont porteurs d’espoirs pour les habitants du pays. Ceux-ci présument que les voyageurs rapportent un message d’aide et d’entraide. Le voyageur est le témoin de la vie des gens du Myanmar. Pour eux, la vie est si longue, et les moyens minimes.
Le Myanmar est dirigé par un gouvernement totalitaire dont le pays ami est la Chine… (tiens donc…)
Silence…